Vagabond d'océan...

71% de la maison est couverte d'eau, ca vaut le coup d'approfondir un peu la question.. et de partir à l'aventure, sur Vitamine, un JNF38 en compagnie d'Elie l'aventurier, de Michèle sa compagne, et d'autres équipiers...

Départ début octobre, retour prévu fin décembre

Merci l'éduc nat... et voila qui promet d'être bien rock'n'roll...

Traversée des dents de Coste Counier

Dans la catégorie les "bons" plans de baltazar pour remplir une journée, l'aventure commence à 7h, à Gap avec Audrey, pour aller faire un peu de montagne.

Direction les dents de Coste Counier, à défaut de la meije...

Une belle approche dans le vallon des bans, sous l'oeil du pic de bonvoisin, du jocelme et du pic des aupillous...







Petit raccourci rigolo sous le névé.







Premières longueurs du "diable par la queue", une jolie petite voie en super caillou, bien équipée, qui fait tout de même 500m, mine de rien..





















C'est bien cool d'être en montagne, en plus aujourd'hui on est vraiment tout seul...














La voie déroule bien et finit par une arête sympathique.

Le hic, c'est que lancé dans notre élan, on se retrouve au milieu de la traversée des arêtes S (qui est sensé débuter là où on fini), et le topo étant un peu évasif sur l'endroit de la descente, on est allé trop loin, ou pas assez, j'ai pas tout compris...


Qu'à cela tienne, Audrey fait sa warrior et décide qu'on continue sur la traversée, puisque le sommet ne semble plus très loin.


Mais en fait, c'est un peu quand yen a plus, yen à encore...



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Et les arêtes sont longues, très longues, trop longues pour le genou et la fatigue...
Game over à 40m sous le sommet...


On esquive par des rappels pendant que certains font des grimaces...





Mais c'était sûrement la bonne solution car arrivé au pied des rappels, la lune s'est levée, et le jour se couche...

Reste à redescendre, et c'est pas si facile de suivre des vagues cairns perdus dans un pierrier géant la nuit...

Arrivé à 22h30 à la voiture et minuit à Gap city...bien joué...

Mais comme on dit chez nous, "on a pas rien fait"

Voie de la toussaint (Gillardes)

Pouah là là, beurk, celle là on s'en souviendra....

Spéciale dédicace à Boui-Boui, aux amateurs de terre verticale et autres arqueurs de touffes d'herbes...

Bref, c'était du vrai terrain pourri, et je dois bien dire que j'étais pas trop au niveau, bravo Sylvain et merci d'avoir monté la corde, j'aurai été bien incapable (ou pas assez con) de passer dans du VI branlant..

<= 2ème longueur, premier passage clé (VI)

<= Une rare longueur bien: un dièdre en V+ en rocher correct

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<= Avant d'arriver sur la vire médiane, on rejoint "l'esprit meut la masse", son bon cailloux, ses spits rapprochés...

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.<= Deuxième passage clé, peu (pas) protégeable...

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Commentaire du Panda:" j'ai l'impression d'être dans le truc le plus extrême que j'ai grimpé"

<= La longueur crux, c'est quand le VI, extrême limite des possibilités humaine, prend tout son sens. Il aura fallu plus d'une heure au panda pour venir au bout de 35m cataclysmiques.

C'est long une heure au relais à voir passer des parpaings...

Et même en second, c'est pas super super....

Au dessus ça grimpe encore

Dernier relais après la traversé sous le "bombé infranchissable". Bon finalement ça ne fait que 12h qu'on grimpe, on ne sortira les frontales qu'une fois sur le plateau.

Niveau matos, on avait 1 jeu et demi de cablés, un jeu de C3, un jeu de camalots jusqu'au 3 avec quelque uns en double.
Si ca vous motive, ca vaut le coup de prendre deux jeux de camalots jusqu'au 3.
Il y a une trentaine de pitons en place.

Au moins on a compris pourquoi le topo parlait d'une voie plus guère reprise.

Perso je déconseille cette voie...

Pilier S de la dent de crolles

Rapide passage en chartreuse avec ma p'tite soeur pour grimper ce pilier qui narguera encore bien des générations de grimpeurs grenoblois...

Bon c'est pas la photo du jour, nous c'était plutôt brouillard et mer de nuages, la vraie chartreuse quoi.

Mais bon, au bout de trois longueurs, on est content de trouver le soleil, et la voie déroule...

L'équipement est bien hétéroclite, du piton d'époque au spit de 12, on a même mis deux coinceurs, histoire de dire qu'on les a pas porté pour rien...

Pas pire donc...

Natilik

Gwen et Djé me traquaient depuis un bout de temps pour qu'on aille faire Natilik; voie mythique s'il en est...

Yosemity natilik!!!

Niveau matos, prendre un jeu de cablé, 1n°1, 1n°2, 2n°3 et 1n°4

Traversée de sialouze

Retour à Ailefroide, avec Audrey, pour cette traversée de sialouze. Aujourd'hui ce sera en mode bivouac, et le sac qui va avec...

Un nouveau jour se lève sur les arêtes de sialouze, et c'est bô...

Le soleil vient nous réchauffer alors que nous allons arriver à l'attaque. Vu le froid du jour, c'est pas plus mal...

L'escalade déroule sans soucis sur un beau granit.

Et la descente se fait maintenant en rappels équipés sur chaine. Bref une belle course sereine...

C'était bien

Arête S du risou

De passage chez Jérémie pour voir comment construire une maison, celui-ci me monte l'arête S du sommet local, le Risou.

Probablement personne ne l'a jamais gravi, de quoi nous motiver, pour le fun...

Jérémie dans la première longueur, du rocher bien moyen...

La troisième longueur et sa végétation

En route pour le sommet...

Pour les éventuels répétiteurs:

Arête S du Risou, voie d'intérêt très local...

Approche: A vue depuis St André de Rosan, contourner la barre pourrie du bas par un sentier et attaquer au niveau du deuxième ressaut
Difficulté: AD-, un passage de IV, rocher de médiocre à pourri

Horaire: 2h

Matériel: première effectuée avec 4 sangles et 1 marteau (!) . Prendre en plus les camalots 0.75, 1 et 2. Aucun matériel en place

Itinéraire: Attaquer le deuxième ressaut en son centre par une légère ascendance à gauche au niveau de buissons (III) pour arriver sur une pente d'herbe et d'éboulis. Continuer tout droit sur 15m au plus évident (vague dièdre, III) puis traverser franchement à gauche au niveau d'une vire pour rejoindre l'arête. Suivre le fil de celle ci jusqu'à la grande vire entre le deuxième et le troisième ressaut.
On contourne le troisième ressaut par la gauche: descente (sente) puis 50m d'éboulis, pour arriver au départ de plusieurs couloirs: le plus à droite très végétatif, le second assez raide.
Monter tout droit par un troisième couloir à gauche (III) jusqu'à un dièdre (4 m de IV). On traverse ensuite sur une vire à droite pour rejoindre l'arête. Suivre son fil jusqu'au sommet (II).

Descente: suivre le chemin...