Retour du côté de la Bérarde, avec Lionel cette fois ci, et montée au refuge du soreiller sous l'oeil bienvellant de la dibona.
Ambiance plus qu'automnale, avec même quelques centimètres de neige supplémentaires non prévus dans l'après midi.
Heureusement le beau temps n'est pas loin...
En effet le lendemain lever 5h et tempête de ciel bleu...
Comme on a une éthique aujourd'hui, on descendra jusqu'en bas de la face pour attaquer la voie du bas, alors qu'une vire nous tendait les bras pour éviter les 150 premiers mètres en III+/IV pas forcément les plus parcourus. Il faut dire qu'avec le froid du jour (moins de 0°C), on s'est dit que ça nous réchaufferait avant les difficultés.
Première longueur dure, un dièdre ombragé glacial et pas suréquipé
Plus haut, du soleil, du beau rocher, mais pas d'équipement en place (enfin si, un piton pour 70m), pas toujours évident de savoir où passer ni comment protéger.
Puis on rejoint l'éperon Girod, une sorte d'arête aérienne parsemée de gendarmes à contourner ou à gravir.
La suite, c'est une arrivée plus tard que prévue au sommet (17h30) puis une longue descente sur le refuge du chatelleret par l'arête E (très oisans sauvage et probablement quasiment jamais parcourue) et le glacier d'aréna...on a vu personne de la journée...
Pourquoi le refuge du chatelleret ? Précisement parce qu'on avait envoyé un sms à florent et mathilde: "on vous attend au chatelleret". Bon on est arrivé à 21h57, et c'est plutôt eux qui nous ont attendu, merci à eux ainsi qu'aux gardiens pour nous avoir gardé un repas chaud...
Une belle voie à ne pas sous-estimer, escalade parfois engagée dans le V+, très peu d'équipement en place, un cran au dessus de la directe 76 à mon avis...
Niveau matos on avait un jeu de camalot du C3 vert au n°2 + cablés. C'était un peu light, prendre un jeu jusqu'au n°3 en doublant quelques tailles moyennes.
C'était bien...
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